Fondations de la fondation.

Métaphore de ce qui habite les racines d’une pensée motrice : bâtiments délaissés, oubliés, démunis de leurs fonctionnalités, leurs usages, leurs raisons d’être. Dégageant le parfum de la vie d’avant, ils sont empreints de poésie. Vie et mort encapsulées, le parfait concert.

Majestueux panorama de monstres de pierres, l’ouvrage montre comment le temps et l’environnement les rongent, les dévorent, les habitent à nouveau. Certains sont détruits, rasés, disparus. Et puis les élus sont repris, choyés, transformés, réincarnés. De la chair du possible.

God ça fait un écho de dingue avec ce qu’est en définitive la vie, la création aussi.

Beauté, rayonnement, blessures, espoir toujours.

Pensée à Robert Smithson.