Un de ces soirs de contemplation où la nuit est ma robe de chambre. 
Tout flotte, quelques lampes urbaines éclairent les ciels sombres des villes éteintes,
2 ou 3 passants ébréchés au pied de mon immeuble.

Les coudes appuyés sur le fer du balcon, une cigarette sans fin entre les doigts, France Inter déblatère et lance de la musique comme une soirée dansante sans danseur.
Entre autre surprenantes découvertes j’entends à demi mot l’animateur présenter le morceau à suivre.

Thomas Pesquet – écoute – ce morceau – depuis l’espace.

Mots clefs qui relancent la concentration. Je saisis les notes magiques, la mélodie magique, ça emporte, une joie se dessine dans le corps et se propage, grandit, grandit et au plus haut le chanteur dit
Il conclue.

Comme un début
Comme une cerise sur le gâteau 
ou comme un délectable jet d’espoir lancé au hasard de la nuit

YES YES YES YES. 
Fin